11709711_10204818931056333_9036220033733970953_n

 

 

 Mes souhaits dans leurs petits souliers

 shoe-3200767_960_720

« Bonjour Fatima , vous avez l’art de « naviguer » entre la dérision, le rire ; l’amour , avec votre plume.Et cela me plaît beaucoup ! Merci à vous » Pierre Pages

 

Mes souhaits
Dans leurs petits souliers
Sur la pointe des pieds
Avec des précautions infinies
De sioux… bien finis
C’est la vie mes petits !
À ce qu’on dit
Qui leur en a jeté plein la vue
Scalpés et laissés nus …

Mais …qui par là et par ci
Aussi
Tanné et cramé
Au fil des années
Par la tempête …
Pour faire place nette ?

Sérieux !
Flânant
Et crânant
Un peu
Mais en y mettant quand même
Des gants comme il se doit
J’entonne bravement un chant
Lance youyous
Jusqu’aux toits

Et dis Hello !
Au nouvel An
Meilleurs vœux !

Prenant mon élan le plus preux
Me jette à son cou
Et lui donne un bisou
Des plus sonore
Qui claque
Haut et fort
Comme un drapeau
Sur les deux joues
Comme on fait chez nous

Mais du coup …

À défaut
De fleur et tout…

Ouais ! Des cadeaux …
Qui se pendent à votre cou
Par les temps
Qui courent
Où l’on pend
Haut et court
Le chant
J’en ai pas vu beaucoup beaucoup
De par les champs
En proie aux affres du couchant !

De peur de recevoir
Plutôt
Sur la poire
Un pack
De sacrés coups
Et craignant
Du coup
Ire, courroux
Flammes
Et claques
Indues
De l’animal
Sur le crâne
Nu

Pour parer au déluge…
J’ai mis à titre de refuge
Un casque
Ignifuge

 

 popeye-37117_960_720

Résolutions…

 

Toute belle,
Jeune, potelée
Top Fort model
À…la Popey
Modelée
Histoire de résoudre les problèmes de taille
Qui entaillent le moral
L’économie qui se taille
Le social qui s’étale
Et le rire qui détale…

Pour moi, la nouvelle année
Fraîche à souhait
Qui ne cesse de gué en gué
De subjuguer
Tant elle a de l’allant -venant
Et de la pêche …
Est de mèche
Avec toutes celles écoulées
Dont par définition
Elle est fille de sang
Et Extension
Sel, tourments et frissons

Seule la coloration
Or, douleur, regrets, pincement au coeur, songes passion
Aux articulations
Lors de la passation
D’année en année
Change la donne
Et donne le change de l’arôme
Mais pas la nature de l’atome
Qui met dans les pommes
Et change le printemps en automne

Bon vent nouvel Bon An !
Nouveau capitaine de l’instant
Mais
M’est avis, les amis
Vaillants veillants de minuit…
Que demeurent
Beaucoup trop de gros problèmes
A demeure
Et non des moindres
Quand même …

Songe
Que dès que le nouvel An
Homme…Waou de l’année
( Ou femme…si c’est une année…)
À peine né
Se met à poindre
Le nez …

Des fois que les bestioles
Fofolles
Qui dorment dans les bras et amples plis
Des draps, trame humide du lit
Qu’elles ont de tout temps investi
De tant de drames du temps des années Ecroulées allaient
Encore aujourd’hui
Donner par malheur, vie
Aux rides les plus acides
Phobies les plus morbides et à la nuit ?

À ce qu’on m’a toujours appris
Lorsque le sang contaminé, s’en mêle
Risque assuré, mes grands et petits,
De transmission en quantités industrielles
Et d’âge en âge, de virus
À la pelle
Diables durable, colère, orages,
Et tout le cortège guerre , carnage
En héritage qui font rage
Et minent toujours autant, si ce n’est plus
Rivages et processus
De l’humus…

Comme quoi,
Paradoxalement
À ce que généralement pense
Et croit
Le commun des mortels en matière
De démocratie à la noix
Sous le toit
Initile de se leurrer !
Quant au sens réel
De gouvernance alternance
Des années :

Dépliant les ailes
À minuit pile
On naît année
Ampoule allumée
Sur une pile
D’années
Pour gouverner juste une année ?

Ce qu’on oublie souvent
C’est que désordres de tout ordre
Dégâts discordes
Et rets
À réparer, par poignées au fil des années..
Accumulés d’année en année
Par les divers mandats d’une seule année
En cette ère
Nécessitent au pi aller
Plus de mille Ans et une armée d’années lumière…
En début d’année

Hors sujet !

L’année écoulée
Piliers à peine écroulés …
À nouveau
Tous ses sujets
Hissent haut le drapeau
Du nouvel an,
Lieu de résurrection
De toutes les défuntes résolutions

Homme nu !

Mais mes mouflets…
Un peu d’histoire- Géographie
Y a qu’à voir celles de l’ONU !
Au profit des damnés de la terre
Et leur effet…
Pamphlet
Et soufflets
Camouflés
Signées, saignées datées et super paraphées
À la cire à la glu…
Au stylo d’ or et poudre de corps
Pour d’année en années
Tromper allègrement encore les années
Pour de longues, longues années

 

 lucky-pig-3888627_960_720

BONÂNÉ !

Minuit !
La toile grège
Du lit
Où, la vieille année
À bout de souffle
Vient de crever
Sans cierge ni bougie
N’est pas vierge…
De tout repos

En dépôt
Plomb
Soufre, taches de sang
Pus, coulis de vie
Neige et lie
Témoins des moeurs et agissements
Des acteurs du temps
Que sont les défuntes années écoulées…
Couronnées et adulées à leur naissance
Puis en une année éboulées
Pour incompétence
Et depuis sombrées
Dans la maladie chambrée de l’oubli
Et dont pour l’heure, bris et sédiments…
Émaillent d’auréoles le drap blanc
Froissé

À quelques jours, à quelques encablures
À quelques heures, à quelques secondes
À peine de chez moi…
Tumulte sans nom et volcan de joie
Dans le monde
Au volant du nouvel An

C’est un formidable rapport de force
Qui se noue à l’instant
Sous l’écorce
Terrestre

Changeant de veste…
Pour ne pas s’écouler à l’envers
Le temps,
Organise un grand match
Où s’affrontent deux moments gigantesques :
Ancien et nouveau temps

En bas, l’homme, petit ver de terre
En quête de repère
Prie et espère
Que de la confrontation de ces éléments
La nature va passer les yeux du ciel
Au savon vert
Pour en changer le regard
Et le rendre plus doux et clément
À son égard

De mont en mont
Cris d’arène fiesta, pétards, et liesse en grand
Combat terrifiant
Que cet effondrement
À la vitesse du son
D’un mur
Soldat de plomb
Piliers qu’on croyait d’acier
Sciés sur jambes
En coton

L’an ancien
Qui ne voulait pas céder un pouce de terrain
Tire à sa fin
C’est un colosse qui tombe
À la fin

C’est bête à la fin !
Je pense sans fin à toutes les têtes couronnées
Présidents et rois
Balayés par la tourmente et le vent

À tous les pauvres hères dans la misère
Et le froid

À tous ces héros
D’ici et là
Qui, à bout de bras
Ont porté haut et fort
Sur les ahans de l’or
Elan et fièvre
Le rêve d’un meilleur monde …
Et dont on a brûlé l’âme
Et effrité la flamme

Aux femmes lapidées
Lèvres
Scellées
Sein coupé en dés

À tous les peuples emprisonnés
Aux journalistes assassinés
Aux rivières et mers empoisonnées

À quelques jours,
À quelques heures
À quelques encablures à peine de chez moi

C’est le compte à rebours
L’an nouveau fait des mains et des pieds
Pour monter à bord

Dans la pénombre tiède
De la fosse qui n’a pas
Encore oublié les ébats
Rires, sueurs et douleurs
Du l’an dernier parti en pleurs
Et qui, pour l’heure
Sert de lit douillet au nouveau né
Énième An
Poussé sur le devant
De la scène
Par le temps

Subjugué
Par la frimousse
Rose du bébé qui mousse
Avec ferveur on saisit la main
Douce
De l’An nain

Dont hormis les coups de dents de ses ascendants
On ne sait encore rien
Au fond
De ce que ce que cachent
Aux yeux anxieux des humains
Ses petites mains
Amour, fleurs
Musc, parfums
Vin,
Sel? Miel ?

Que recèlent
Les petits doigts
Recroquevillés
Du vers à soie
De mois en mois
Comme cadeau pour moi ?

Des spots lumière pour mieux le voir
De la musique et des chants
Plein air
Coeur palpitant
On s’élance héroïquement vers lui
On saisit la main
Menue
Avec le désir ardent de sortir enfin
Des sentiers battus
Du désert
Et d’escalader
D’un bond
Grâce à lui,
Les monts
De l’univers

Prêt à embrasser le front
Et à pleine bouche
Ce bébé né grand
Fraichement émoulu de l’œuf
En début de carrière
Dont on peut penser
Qu’il n’en sortira enfin que du bien,
De la lumière
Et du neuf
Pour la terre entière

On s’entend prononcer :
 » Bienvenue !
Me vois- tu ?
Me vois- tu ? Petit ? « 

Tressaillant terriblement à votre approche
Le paquet encore emmailloté
Dans ses couches
Vous rembarre

Son regard
Pas tendre du tout
Décoche mille flèches pour arrêter illico
Bla bla familiarités, baratin et sirop
Fait entendre au rigolo
Qu ‘il est à côté, sans vérité
Ni beauté
Trop petit, trop basané, trop mal fagoté
Trop crotté…
Pour ses vêtements de printemps et d’été

À vos pieds paralysés
Votre « BONNE ANNÉE  »
Cadeau
Que vous avez eu le tort
D’ânonner
« BONÂNÉ ! »
Boyaux
Broyés d’arsenic
Tel gringalet lombric
Se tord,
Anneaux ankylosés

Fin de musique !
Sous les yeux du loustic
Qui vous regarde comme moustique

Par habitude ou philosophie
On ramasse le froid colis
Vœux …œuf gelé

Et on jette jusqu’aux étoiles …

À pleins poumons

BON AN MAL AN…BON NOUVEL AN !
On t’espère juste…
Bon Juste et Grand…
ÉLAN
Pour tous les monts … pour de bon !

Mais bon !
Rêvons !

 

 lovely-girl-beret-sweater-glasses-450w-337320728

Je ne fais pas de poésie

 

Je ne fais pas de poésie
Elle me fait

Je lui fais pleine allégeance
Et lui suis infiniment gré
De sa confiance
De son indulgence

Elle noue au fil des circonstances
Mes mains en rades arcades baies
Et accolades Exigence
Pour soustraire au silence
Essences et existences
Et en quelques stances leur donner audience

 

 

 

 

Ajoute par

admin

PARTAGER

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *