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Hala Shaar

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J’achèverai rapidement

Ce texte-pouls

Puis je m’en envelopperai

Comme on enveloppe un mort dans un linceul

Et cela parce que je suis une chenille

Qui coupe  les cocons de soie,

Du linceul

Puis m’en vais à la source de la lumière.

Viens à moi d’un probable instant lumineux !

Ton cœur est barbu

Il cache ses battements sous le déluge torrentiel  du pouls.

Ö veines  exténuantes !

Une nuée grisâtre pleut

De battements  et de printemps.

La pluie se déverse

Mon cœur est rapide

Son pouls est une voie fluviale

Pour un vent grimpant la stature du pin

Les vents se dirigent 

Vers ma mémoire

J’étreins mes souvenirs

Pour ne pas être piquée par les épines de la peur.

Les rues de l’âme sont désertes

Et une ville emprisonnée dans le pouls

Se promène seule dans le corps

La  fermeture d’une porte orientale bien verrouillée

Je tape dessus avec les deux main

La porte s’ouvre

Pour cette fuite de toi

Cette ruée vers toi !

 

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