
Sawsan Al-hajja
La poétesse syrienne Sawsan Al-Hajja possède de grandes capacités dans l’épuration du poème des sens référentiels au point où le poème devient un espace connotatil pur :
Sa demeure est une étoile et sa fenêtre est l’univers,
Une fillette dans les yeux de laquelle il y a un ciel
Sur le quai de l’univers des étoiles dessinent mes rêves
Moi la condensée telle une lampe antique
Entre mes mains l’aube est langage
Je possède un ciel
Je me procure des miroirs où le vent prospère
Je suis le temps …j’ondoie
Je sème du blé de l’univers
Et je moissonne dans mon miroir
J’ouvre la porte du soleil
Je m’assois et je me contemple dans ma copie terrestre
La-bas dans le zéro air
Des orbites entre lesquelles une lune pâle
Derrière la lumière il y a une aile
La tristesse de l’air est son identité
Sur les doigts du temps une cendre
Ressemblant à des cloches tristes sonnant mes rêves
Ajoute par
admin
ECRIVEZ UN COMMENTAIRE
ECRIVEZ UN COMMENTAIRE
Pas de commentaires encore