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Mazen Akthem Souleyman

 

Comme si j’agite les oiseaux

Avec les bouts de mes doigts

Je fais voler tes cheveux matinaux

Puis-je le démêler tel un champ

L’herbe après l’autre

Jusqu’à ce que se réveille la beauté

Et jusqu’à ce que les brises

S’enfoncent entre elles profondément

Captives sous la responsabilité de la folie

Je suis le balançoire

Et tu es la fillette que Dieu m’a envoyée

Pour qu’il me reste toujours un travail

 

La pluie tire les rideaux du sens à sa façon

Sur ton visage mouillé dans le balcon

Les fleuves sont les bras renversés de la mer

 

Je les envoie caresser ta matrice ensoleillée

Et ils  reviennent aussitôt chargés de larmes prétendant être des foetus

Avons-nous vu alors réellement nos deux cœurs de leurs racines ?

 

Pourquoi donc n’avons-nous pas déchiré le bas ciel  ?

Et testé  avec quelle langue parle l’arc-en-ciel?

 

Je suppose toujours que j’ai trouvé une solution

La touche est un destin inquiet

 

Et l’imagination est  un essaim  de gazelles  qui font de leur mieux en courant:

(Je me cache derrière un miroir

Et y  laisse mes lèvres souriantes

 S’entendre avec les tiennes)

Je n’exagèrerai pas dans ma louange de l’espoir

Au moins :

Je plante un clou  pour accrocher la métonymie  au mur

Je la surveillerai au moment où elle volète

Comme un oiseau qui   lutte sans répit entre tes yeux !

 

 

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