
Furat Esbir
Les rires errant dans ma bouche
Dégringolent tels des flacons de neige au début du printemps,
Tombent les uns après les autres comme les feuilles de l’automne
Sous les coups legers du vent
Et frémissent comme un rêve ayant fait son nid au coeur des arbres.
De près, ils apparaissent comme des lampes répandant leur lumière.
Et de loin comme des étoiles n’appartenant à aucune galaxie.
Les rires errant dans ma bouche
Sont une chanson dans la bouche du vent
Et un cri sur les hauteurs des vagues
Sont les années qui ont tombé des arbres de mes jours
Quand je fis mon entrée dans la forêt de l’âge de la raison !
Ajoute par
admin
ECRIVEZ UN COMMENTAIRE
ECRIVEZ UN COMMENTAIRE
Pas de commentaires encore