Ola Hussamu

Si j’avais seulement deux pieds et étais sans tête, je serais maintenant sortie complètement et sans retour. Si j’avais seulement deux pieds et étais sans tête, j’aurais écrit  avec eux ce que je voudrais écrire  et comme je le voudrais, j’aurais crié avec eux  face à qui je voudrais, je lui aurais mis l’un sur la bouche comme une porte de fer sans clef et écrit avec l’autre tous les mots qui me sont interdits .Oh !Ô Orient malin va te faire voir !

Je ne suis pas très forte, ni audacieuse .Pour cela, quand j’écris, je m’enroule autour des sens. Pour cela, parfois  je me réjouis et parfois je pleure. Et je m’enivre quand je lis des textes  qui expriment ce qui se trame au fond de moi sans détours et sans calembour .Et très souvent, je sens de l’envie et parfois de la jalousie quand je lis des textes de certains amis et amies, des textes  qui n’ont peur de personne , qui n’ont peur de rien puis je ne m’en contente pas et nepasse à l’action  que lorsque  j’écris ce que j’ai envie d’écrire sans  figuration , ni métaphore, ni détour .Je veux être directe , claire et  simple  sans que je sois obligée de recourir à mon intelligence dans l’expression de ce que je veux exprimer  sans le dire.

Va te faire voir ô Orient malicieux !Et que j’aille me faire voir si je ne peux tuer le geôlier et incendier la prison !