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(Je rembourre la blessure avec du sel

Sans pousser des cris de brûlure

Par peur du capteur des esclaves)

Nous obscurcissons le crépuscule à force de le brûler,

Nous attisons le feu des roues,

Nous offrons au ciel notre noirceur

Puis nous fermons sur nous les blessures,

Nous ouvrons les boutons de la poitrine En guise d’imploration.

Ö dieux d’Orient,

Les blessures se sont confondues et la tristesse est devenue suspecte.

Ishtar passe au dessus de nos supplices

Elle prend place au milieu du ciel des souvenirs.

Ishtar ô mère,

Ce sont nous qui allumons la patience,

Qui secouons le songe d’une main

Et harcelons la quiétude de l’eau de l’autre.

Qu’il est cruel cet amour !

Et quelle est cruelle la rencontre entre la couleur brune et le sol !

La couleur brune lance une pierre,

La couleur brune piège un cerf-volant,

La couleur brune allume les roues.

Ö étoile octogonale,

Couronne les brefs moments de cette blessure

Avec un tison de joie !

 

 

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