
Rachel Chidiac
Je ne me rebiffe plus contre le temps, ni ne m’y conforme non plus. Depuis un certain temps, je me suis assise entre les bras de l’instant et me suis mise à réagir à ses motifs sans rien en attendre, exactement telle une veuve campée sur la méchanceté de sa tristesse qui refuse ni de s’habiller en noir, ni de l’ôter et qui s’assoit avec la mort après avoir laissé son attente et sa détestable envie ardente sur le seuil.
Ne me fais pas de reproches !
Le temps ne supporte pas un seul tir et la guillotine est prête. Si je n’accepte pas que ma tête soit coupée, tu essayeras de t’amuser inutilement avec les nattes du rêve et tu saisiras ainsi au moyen de leur égarement le silence de l’instant .
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