Parmi les fautes répandues dans les milieux poétiques arabes est que la poésie libre a supplanté la poésie classique et que le poème en prose les a détrônées toutes les deux .Ce qui n’est nullement vrai. En effet, hier nous avions vu  la poétesse parisienne Solène de Lam  publier un poème conforme à la métrique et rimé .Et voici un autre poète, parisien lui aussi, qui   tient à écrire ses poèmes dans le même genre :

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Philippe Correc

 

Sur le quai ils se répartissent
Pour se faufiler dans les interstices
Trouver juste une place
Dans ce train bondé
Fragile interface
Oú on est serrés.
Pressés d’arriver
Pressés de stopper
Cette cavalcade où il faut courrir
Pour gagner du temps
Ce bien si précieux pour pouvoir s’offrir
De si beaux instants
Avec sa famille, amis ou parents
Un baiser volé, un sourire d’enfant
Un ami serré, merveilleux moments.
Ce chemin de vie au fil des ans, court
Avec un seul but avoir leur amour.
On veut aimer et être aimé
C’est le fondement de l’humanité

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