
Hala Shaar
Aborde ton livre et épèle :
« Par les miroirs qui ont volé en éclats,
Par le mot-bouchée qui t’a étouffé,
Par cette tristesse blanche audacieuse au sein de ta pyramide,
Par ton silence,
Par le scintillement du cœur face à sa fascination par ta flamme !
Tu viendras sans nul doute,
Tu seras proche sans nul doute
-Il commença alors à attacher les mots au dessus de mon nom,
Les sons au dessus de ma voix,
L’épistaxis au dessus de mon sang,
Faisant preuve qu’il est le glorieux, qu’il est l’unique !
Mon silence témoin et enflé est répandu
Il est tombeur de masques, enchaîné, responsable, stupide…
Ö silence lisse libère mon poumon,
Ton épistaxis mugissante m’a vidée de mon sang,
Mon sang mis en boîtes attend le verdict d’un tribunal.
Le miroir a défiguré ma signature.
Je digressai alors hors du texte
Et ne bénéficiai pas d’un procès équitable.
Ma moitié est suspendue à tes cils
Et l’autre moitié crée le changement.
Révise ton épistaxis pour que nous passions entre le silence et la tempête.
Je t’informerai un peu sur moi :
Je suis seule comme la nuit, comme la lune…
Je suis totalement seule
Comme la distance, comme un noyé…
Ajoute par
admin
ECRIVEZ UN COMMENTAIRE
ECRIVEZ UN COMMENTAIRE
Pas de commentaires encore