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Saiif Ali Dhrif

INFORMATION

 

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Saiif Ali Dhrif est né le 16 mars 1972 à Dar Chaabane  Al Fihri ( Tunisie).Il travaille comme gérant d’une société privée dont il est le propriétaire. Son expérience  poétique se fonde en général sur la technique  connue sous le nom de «  poéticité des choses » créée par le poète français Francis Ponge (1899- 1980) et qui consiste à recueillir les détails les plus évocateurs et les plus nuancés des choses. Ses poèmes sont bourrés d’images inattendues et déroutantes et laissent entrevoir au niveau de leurs structures profondes deux  caractères apparemment contradictoires : une précarité psychologique presque infantile et un sentiment très fort de singularité.

Ses recueils de poèmes :Il pleut maintenant dans ma main ;à compte d’auteur, Nabeul (Tunisie)2008 – Demi-bémol  du maqam du rast, Bouraq éditions, Monastir(Tunisie)2011-Les miroirs ne voient pas la lumière, Kalima éditions ,Alexandrie 2012 – Poèmes d’argile (Tiniyyats)  ,Zeineb éditions,Tunis 2014.

Un recueil de nouvelles : Une tentative de rester hors d’une montre, Bouraq éditions,Monastir(Tunisie)2013.

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PHOTO AUTEUR

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Sources

Paroles

1. Je me souviens discrètement que j’ai appelé : « Ö patrie !Fais de nous une chanson ! »
2. L’amour d’une femme me dupe. Un certain été, il a passé tout près de moi puis il est revenu à l’ancienne pluie, à un figuier sous l’ombre duquel mon grand-père retournait les cartes de jeu
3. Nous fêterons avec toi l’arrivée du vent. Ce port est ancien. Aucun navire ne le quitte depuis des années à part ma voix délirante
4. Tu ne trouveras une solution convenable aux questions mathématiques irrésolubles que lorsque tu vivras les souvenirs d’un jardin dans lequel le dernier arbre a réussi à finir son arrosage puis perdit la vie
5. Nous avons dit seulement peu de fois : « A l’aube nous avons une envie ardente de tenir la nuit pour un autre soir. Mais l’absence nous a rappelé que notre parcours s’est terminé, que toute vision est un voyage »
6. Le mouvement des vagues est succulent…Une brise agréable portant un habit léger franchit la porte …Le désir s’arrête entre deux distances…Les notions de « s’approcher de » et de « s’éloigner de » se complètent toujours dans la suspicion. Pour cela, la logique sera utilisable en poésie
7. Nous, ceux que les autres distinguent avec le pronom « ils », ne savons pas encore comment trouver le ver à soie et même pas comment trouver le soleil après une petite tempête
8. Le matin s’est donc levé, un vrai matin qui n’a rien avoir avec l’espoir ni les anciennes révolutions, un matin pareil à celui que ma mère m’a appris à nommer en secret…En tout cas, nous ne dirons rien de plus beau que le mot « bonjour »
9. Aucun son n’est proche ni ombre. La mer, elle aussi, est faite de vagues muettes. Et mon visage est un faux témoin sur la mouillure du mot et sa cruauté